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Inscriptions romaines - par MONTAIGU le 01/03/2019 : 08:26

Des légionnaires romains ont laissé des messages pour l’éternité dans la pierre du mur d’Hadrien

Pour leurs familles et leurs proches, c’était gravé dans la roche. Les ouvriers soldats chargés de réparer le mur d’Hadrien étaient pleins de malice. En 207 après Jésus-Christ, un siècle après la construction de l’ouvrage commandé par le professeur Ian Haynes, a photographié en 3D les gravures des fantassins de l’empire : « Ces inscriptions sont très fragiles. Nous voulions les recenser avec une technologie moderne pour pouvoir encore les étudier dans le futur. »

Pour les scientifiques, ces inscriptions qui ont près de 1800 ans donnent des informations précieuses. L’une des traces laissée dans la roche a permis de dater les graffitis. La gravure APRO ET MAXIMO CONSVLIBVS OFICINA MERCATI (Sous le patronage de Aper et Maximus) a permis d’identifier les consuls en place pendant la rénovation et donc de dater les travaux.

L’une des inscriptions retrouvée sur le mur d’Hadrien/Newcastle University for Historic England'

Comme le rappelle Mike Collins, Inspecteur des monuments anciens : « Ces inscriptions de Gelt Forest sont sans doute les plus significatives du mur d’Hadrien […] avec des détails très personnels sur la vie des constructeurs, comme le visage de cet officier caricaturé par ses soldats. »

Plus lubrique, l’un des ouvriers qui travaillait sur le mur a gravé un phallus sur l’ouvrage. Un symbole porte-bonheur dans la Rome antique.


L'Esperanto ouvre des portes.... - par MONTAIGU le 28/02/2019 : 11:29

Rencontrer les autres, quelle que soit leur culture, est inscrit dans mon ADN. J’ai grandi dans une famille où la table était ouverte à tous. Faisant partie d’une association de femmes protestantes, ma mère était très impliquée dans l’accueil des épouses de pasteurs africains qui venaient suivre leurs études à Neuchâtel. Je m’improvisais nounou de leurs bébés. Il n’était pas rare que des personnes d’autres origines partagent aussi un repas à la maison. Riche de tous ces contacts interculturels, je me suis dirigée vers l’enseignement des langues. Après avoir vécu près de dix ans à Zurich – où j’enseignais le français – je suis venue m’installer au Locle avec mon mari.

Une langue passe-partout

Quelques années plus tard, mère de deux fillettes, j’ai pris des cours d’aïkido, accompagnée de mon époux. Notre professeur était un maître japonais qui nous a transmis sa passion de la culture nippone. Nous n’avions qu’une envie: partir découvrir son pays. Ce que nous avons fait en famille au début des années 80. Nous y sommes restés un mois. Alors que j’avais des tas de questions à poser aux Japonais que nous croisions, j’ai vite déchanté. Leur anglais sommaire ne permettait pas d’avoir une vraie conversation. Pour quelqu’un de bavard et curieux comme moi, c’était frustrant.

De retour chez nous, lors d’une exposition, j’ai découvert qu’il existait une langue internationale utilisée dans 130 pays: l’espéranto. Sur une carte du Japon, une septantaine de points rouges signalait les villes où des personnes pratiquaient ce langage universel. Bien décidée à m’approprier cette langue créée il y a 125 ans par un jeune Polonais afin d’éviter les conflits interethniques, j’ai pris des cours par correspondance.

Dès que je me suis sentie capable de «baragouiner» un peu, je me suis rendue à une réunion d’espérantistes à La Chaux-de-Fonds, considérée comme la Mecque de l’espéranto de par ses habitants aux multiples nationalités. Même débutante, j’ai pu échanger quelques mots avec un plombier hongrois qui parlait slovaque. Une expérience incroyable qui m’a convaincue que cela valait la peine de progresser dans cet idiome neutre, sorte de passe-partout pour la terre entière. J’ai commencé à communiquer par téléphone ou via des courriers – Internet n’existait pas encore – avec des personnes vivant en Australie, en Asie, en Amérique… Grâce à ce langage commun, le monde n’avait désormais plus de frontières!

Déléguée du mouvement suisse

Quelques années plus tard, la Société suisse d’espéranto m’a demandé de la représenter au niveau mondial, ce que j’ai accepté avec plaisir. Je me suis rendue aux congrès où siège un membre de chaque nation. Lors de ces réunions, à Montpellier, Berlin ou Tel-Aviv, j’ai pu dialoguer avec des gens de toute la planète sur des sujets variés, sérieux ou plus légers. J’ai vu un Togolais rire avec un Japonais, un Italien avoir une discussion animée avec un Brésilien, et assisté à la naissance d’histoires d’amour entre deux personnes de culture et d’éducation diamétralement opposées.

Non seulement cette «langue équitable» met chacun sur un pied d’égalité, mais elle est aussi un formidable trait d’union entre tous les membres de la grande famille humaine, quelles que soient leurs différences de nationalité, de race, de sexe ou de religion. Sensibles aux droits linguistiques, les espérantistes luttent pour le maintien des dialectes locaux. C’est d’ailleurs le message que je m’efforce de transmettre lors de mes séjours en Afrique où je donne des conférences. Dernièrement, au Bénin, j’ai rencontré un étudiant en agronomie qui, en plus de parler quatre langues, a réalisé qu’il connaissait quatre dialectes africains, un savoir précieux pour collecter des données auprès des agriculteurs et des anciens.

Grand-mère de cœur

Grâce à la pratique de l’espéranto, j’ai pu voyager dans beaucoup de pays: au Brésil, en Israël, en Chine, en Mongolie, en Russie, entre autres. J’ai pu renouer aussi avec le Japon, en y retournant en 2007. Ce deuxième périple a été bien différent du premier. Quel bonheur d’être accueillie par des locaux qui, en plus de m’offrir gîte et couvert, ont joué les guides. De quoi rassasier ma curiosité insatiable. L’année suivante, j’ai profité d’une conférence que je donnais à Tokyo pour sillonner le pays. Dans la vingtaine de foyers où j’ai été reçue, j’ai noué des liens forts. Par exemple avec une famille dont les quatre filles sont venues me visiter après coup aux Brenets. Outre les échanges humains très riches, j’ai beaucoup appris sur les coutumes de mes amis d’ailleurs. J’ai notamment pu passer une Saint-Sylvestre à la japonaise en donnant un cours d’espéranto dans une église shintoïste durant une partie de la nuit. En effet, dans cette religion, chacun débute la nouvelle année avec une occupation qui lui tient à cœur. Une jolie philosophie, non?

Parmi les moments les plus extraordinaires de ces dernières années, il y a ma rencontre avec Prakash, un jeune Népalais. Je l’ai croisé au Conseil des droits de l’homme, à Genève, et son destin m’a bluffé: abandonné à 6 ans, il a survécu en cassant des cailloux. Recueilli dans un orphelinat, il s’est démené pour suivre des études. En possession d’un master en sociologie et spécialiste en développement rural et en droit, il travaille aujourd’hui pour une ONG au Népal où il se bat pour les plus défavorisés.

En tant que «grand-mère de cœur», j’ai assisté à son mariage à Katmandou en 2016. Une ville où je m’imagine bien passer mes vieux jours, à moins que ce soit à Cotonou, au Bénin. Car j’ai désormais plusieurs terres d’accueil où je sais que je suis la bienvenue. L’espéranto m’a non seulement ouvert les portes du monde, mais aussi le cœur de beaucoup de gens.


 


Beau séjour en Finlande - par MONTAIGU le 28/02/2019 : 11:07


Nouveau livre de poésies en E-o - par MONTAIGU le 15/02/2019 : 20:28

Notre ami Boris Kolker annonce un nouveau livre de poésies d'un auteur récemment disparu. Bonne lecture à ceux qui connaissent déjà l'auteur ou voudraient le découvrir à cette occasion.


Des Aborigènes au Japon aussi - par MONTAIGU le 11/02/2019 : 23:04

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Ouest-France Lundi 11 février 2019

Les Aïnous reconnus au Japon

Longtemps discriminé, ce peuple d,Hokkaido est désormais reconnu peuple indigène. Le résultat d,un long combat.

De notre correspondante

" C'est un pas en avant ", se félicite Shiro Kayano, figure de la lutte pour la reconnaissance des Aïnous au Ja- pon: Mardi, le gouvernement nippon a voté la classification de ce peuple de l'île d'Hokkaido en qualité de peuple indigène. Une victoire pour cette communauté souffrant de dis- criminations depuis plus d'un siècle.

Préserver la culture de ses an- cêtres est le combat d'une vie pour Shiro Kayano. Un amour pour ses racines transmis par son père, Shi- geru, le premier de sa communauté, en 1994, devenir membre de la Diète, le Parlement japonais. Après un voyage au Canada où il rencontre des représentants des peuples pre- miers, Shiro rentre au Japon avec la

volonté de défendre son patrimoine culturel. ll s'investit dans l'enseigne- ment de la langue aïnu et devient di- recteur du musée Nibutani, fondé partir des objets de son père.

Selon les chiffres officiels, la com- munauté ainu compterait un peu moins de 24 OAO individus. Mais, selon une association locale, leur nombre réel se rapprocherait da-

vantage des 100 000. " Les Aïnous

sont tombés dans la pauvreté il y a

 


Amos Oz et l'espéranto - par MONTAIGU le 07/02/2019 : 17:55

Dans l'un de ses derniers livres, Amos Oz raconte la vie au Kiboutz, telle qu'il l'a connue dans les années 1950. Parmi les personnages évoqués, se trouve un espérantiste. Celui-ci, bien qu'usé par les travaux - et le tabac ! , réclame l'application des principes de la vie en commun. Ce chapitre du livre écrit en hébreu, a été traduit en Espéranto.

Il est bon de souligner qu' Amos Oz, qui vient de nous quitter, avait toujours défendu la cause palestinienne. Dès les victoires foudroyantes de 1967 par le jeune état hébreu, il avait demandé la restitution des territoires conquis. " L'occupation corrompt", avait-il dit alors. On l'avait traité de Judas, titre de l'un de ses derniers livres.


Hori Jasuo intervujo - par MONTAIGU le 06/02/2019 : 18:42

Notre ami Hori Jasuo, dont les convictions sur l'Espéranto sont connues, a donné un interview à " Ondo de Esperanto". Vous pouvez en lire la conclusion en E-o.

Merci à Hori pour sa générosité, ses convictions et son enthousiasme.


Chateaubriand: enfance à Combourg - par MONTAIGU le 31/01/2019 : 19:41

En ces jours de neige où tout nous oblige à hiberner comme des ours, vous pouvez lire en E-o une page du plus grand prosateur français, racontant son enfance au château de Combourg.


revue esperanto - par MONTAIGU le 27/01/2019 : 18:19


Les arts et l'Esperanto - par MONTAIGU le 23/01/2019 : 12:19

Vous pouvez lire sur la page E-o, le récit d'une visite à Givanchy, le jardin du célèbre peintre Monet. Je suis d'autant plus sensible à ce lieu, que mon oncle Raymond y travailla dans les années 1920-30, ayant fait ses preuves en tant que taupier ! Eh oui! Il y avait tout plein de "petits boulots", à l'époque! On commençait comme çà et l'on pouvait réussir sa vie.

Cet article est tiré du "Normanda Bulteno" de janvier 2019.


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