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Du cinéma indien à la traduction - par MONTAIGU le 15/11/2019 : 12:30

 

« Je suis très fier d'être le premier à avoir traduit Slumdog Millionaire depuis les langues originales. , François-Xavier Durandy aime les mots.justes, pesés et les exprêssions millimétrées, à la lettre près. Quand il ne traduit pas pour des clients de l'industrie ou qu'il n'enseigne pas à Paris, il est auteur de doublages et de sous-titrages du hindi au français pour le cinéma et la télévision. Un ex- pert. En lnde, on le salue comme « le sous-titreur français des films Bol- lywood qui parle mieux le hindique la majorité des lndiens ».

française, improvisent leur texte comme s'il n'y avait pas d'auteurs derrière », relève sobrement celui qui combine le français, l'allemand, l'an- glais, le hindi, le népalais et I'ourdou.

aux joies de la traduction. Et c'est en intégrant l'École supérieure d'in- terprètes et de traducteurs (Esit), Paris Dauphine, qu'il a découvert l'existence de l'lnstitut national des langues et civilisations orientales (lnalco), dont le siège était situé l'étage du dessous. " C'est comme ça que le hindi m'est tombé des- SUS»!

comme un acteur incontournable sur la scène mondiale, " Et, aujourd'hui, le principal promoteur de la langue hindi, c'est bien le cinéma indien, Bollywood !"

fenêtre ! " Ce qui l'intéresse le plus, c'est de traduire directement depuis le hindi comme langue source. Les plateformes comme Netflix ont " hé- 1ss » pris l'habitude de tout traduire partir de l'anglais.

Son savoir-faire est reconnu dans le métier. En 2015, il a obtenu le Graal du sous-titrage avec le prix ATAA pour Ugly, qui, à l'époque, déboulait sur les écrans comme " la nouvelle bombe du cinéma indépendant in- dien ". Pourtant, son activité reste « assez peu connuê ,f, Constate-t-il. " Ne croyez pas que les comédiens, comme Gad Elmaleh ou Jamel Debbouze, qui doublent en version

signes à la seconde , meilleure décision ! "
On
ne traduit pas un film domme

François-Xavier Durandy se sou- vient du tout premierfilm indien qu'il a vu. C'était Coolle (1983). « L'intrigue est compliquée et, avec les sous- titres, ça a créé une expérience de visionnement très étrange. En fait, c'est un peu triste, mais j'ai beau- coup ri, car les sous-titres étaient totalement insensés.

Le métier a connu une nouvelle vi- talité avec I'essor des plateformes de streaming et de VOD (vidéos à la de- mande). " Lesauteurs d'adaptation audiovisuelle prennent de plus en plus de Flace. »

François-Xavier Durandy ne vi- sionne pas le film avant de le sous-ti- trer ou de le doubler. " C'est comme une superstition. " Pour avancer, le traducteur s'appuie sur les images autant que sur le script. " Car nous ne traduisons pas les mots mais le sens. Et il faut regarder les expres- sions des acteurs pour prendre la

u Les pronoms, le. genre et les éléments culturels se perdent Ia traduction. Quelle que soit la qua- lité de la langue relais, ça ne peut pas donner de bons résultats. Mal adaptée, une æuvre peut être regar- dée, mais elle ne sera pas appré- ciée à sa juste valeur. "

François-Xavier Durandy a vécu dix ans en lnde avant de s'installer en Normandie, près de Lisieux, oir il vit en pleine campagne, entouré d'oies, de moutons et d'un chat, nommé Billu Barber (un titre de film hindi !). " Je n'ai pas un quart ni un huitième de sang indien, prévlent-il, L'expli- cation que l'on me donne en lnde, ce seraient mes vies antérieures ! En fait, je n'ai aucune explication, à part que cela vient de loin... " La loi du karma ?

« Pas plus de 15

Bon élève, mais fâché avec les maths, c'est l'altemand qui l'a amené

Une langue qu'il a apprise « pour le plaisir » et sans plan de carrière. * Dans le milieu des années 1990, on n'était qu'au début de la libéra- lisation de l'économie indienne, et les étudiants comme moi n'avaient aucune perspective. La langue internationale, c'était I'anglais. " [-'lnde, depuis, s'est imposée

on traduirait un livre. ll faut aller à l'es- sentiel. " Ma règle, c'est pas plus de quinze signes la seconde ", explique François-Xavier Durandy. C'est parfois frustrant. " Mais c'est amusant et stimulant intellectuelle- ment. Le sous-titrage, c'est ce qui pousse le traducteur dans ses re- tranchements. Si ça ne rentre pas par la porte, il faut essayer par la

Texte : Anne BLANCHARD-LAZÉ. Photo : Stéphane GEUFROI.


 

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